Pourquoi choisir le congé d’allaitement ?

Si votre CCT (convention collective de travail) stipule que votre employeur accorde ce type de congé, vous avez droit à ce qu’on appelle un congé d’allaitement octroyé à titre individuel. Cette même CCT décrit la durée de ce congé.

Pourquoi ne pas opter pour le congé d’allaitement ?

Si votre CCT ne le permet pas, le congé d’allaitement n’est pas un droit. Vous devez alors compter sur la bonne volonté de votre employeur pour pouvoir en bénéficier. Droit ou non, dans les deux cas, vous ne serez pas payé(e) pendant la période de congé d’allaitement.

Pour qui le congé d’allaitement est-il obligatoire ?

Dans certaines circonstances spécifiques, un médecin du travail peut vous interdire de travailler pendant la période d’allaitement. Lorsque le travail que vous effectuez ou l’environnement dans lequel vous travaillez est dangereux pour vous ou votre bébé. C’est ce qu’on appelle le congé prophylactique ou le congé préventif. Étant donné qu’il s’agit d’une forme obligatoire de congé d’allaitement, vous pouvez demander une allocation à votre mutualité.

En quoi consistent les pauses d’allaitement ?

En tant que jeune maman, vous avez droit à des pauses d’allaitement pendant vos heures de travail. Si votre journée de travail dure au moins 7,5 heures, vous pouvez prendre 1 pause d’une heure ou 2 pauses d’une demi-heure. Pour une journée de travail de 4 à 7,5 heures, vous avez droit à 1 pause d’une demi-heure. Pendant ces pauses, vous pouvez allaiter votre enfant (qui reste à la crèche de votre employeur par exemple), mais vous pouvez également tirer votre lait.

Vous pouvez prendre des pauses d’allaitement jusqu’à 9 mois après la naissance de votre enfant. Il vous suffit de remettre chaque mois à votre employeur un certificat délivré par votre médecin traitant ou par Kind & Gezin. Vous pouvez également percevoir une allocation de votre mutualité. Vous pouvez également demander une attestation auprès de votre médecin traitant ou de Kind & Gezin.